... TOUS LES ECOGESTES ...

 

  Chez moi, avant de pousser le bouton du thermostat, je pense d’abord à mes pulls et à une meilleure isolation de mes toits et fenêtres. C’est plus astucieux pour empêcher de laisser s’échapper la chaleur ! |

Bien isoler sa maison est la façon la plus économique de la chauffer. Isoler les toits et les murs de sa maison épargne 10 à 20% d’énergie. Rien que d’installer du double-vitrage, permet d’économiser 10% de chauffage. |

Je pense à l’énergie solaire pour chauffer l’eau de ma maison. Un chauffe-eau solaire bien installé peut aisément couvrir 50 à 70 % de vos besoins en eau chaude et ce quelle que soit la région où j’habite en France. |

Je fais la poussière sur mes ampoules. Une ampoule bien dépoussiérée offre 40% d’éclairage supplémentaire. |

Je ne me fais plus piéger par la veille de mes appareils électriques (TV, ordinateurs …) ! En les éteignant complètement, j’économise jusqu’à 10% sur ma facture d’électricité. Non seulement j’économise de l’argent et je réduis mes émissions de gaz à effet de serre, mais je prolonge aussi la durée de vie de mes appareils. |

Avant d’acheter un appareil électroménager, je pense à consulter son Etiquette énergie. La consommation de mon lave-linge et de mon réfrigérateur peut être divisée par 3, tout en étant aussi performant. L’étiquette énergie figure sur tous les appareils électroménagers ainsi que sur les ampoules électriques. |

Je pense au couvercle pour faire bouillir de l’eau. Un couvercle pour maintenir 2 litres d’eau bouillante, c’est 4 fois moins d’énergie consommée. |

J’utilise jusqu’au bout la chaleur de mes plaques électriques. Une plaque électrique de cuisson continue de chauffer 15 min après extinction. C’est une chaleur gratuite qu’il ne faut pas hésiter à utiliser pour vos longues cuissons. |

Je laisse décongeler mes aliments à l’air libre. Plutôt que d’utiliser le micro-ondes, la décongélation à l’air ambiant ne consomme aucune énergie et préserve la qualité des produits tels que les légumes. |

Pour le nettoyage de mon four traditionnel, je profite de la chaleur accumulée lors de la cuisson. Les fours à pyrolyse demandent beaucoup d’énergie pour atteindre des températures élevées. Je programme donc le nettoyage juste après une cuisson. |

Je ne fais fonctionner mon lave-linge ou mon lave-vaisselle que lorsque la machine est remplie et je choisis de préférence un programme court ou économique car un cycle à 40° consomme 3 fois moins d’énergie qu’un cycle à 90°. |

Je fais sécher mon linge au grand air, ce qui est beaucoup plus rentable. Un sèche-linge représente à lui seul 15% de ma consommation annuelle d’électricité. Un réflexe simple et efficace pour éviter de se retrouver sur la corde raide en fin de mois ! |

Je dégivre régulièrement mon réfrigérateur avant que la couche de givre n’atteigne 3 mm d’épaisseur, ce qui me permet d’économiser jusqu’à 30 % de sa consommation d’électricité. |

Je me renseigne avant d’acquérir un nouveau logement. Je me renseigne sur ses performances énergétiques, appelées « confort thermique » par les professionnels. Ca me permet de mieux en contrôler la température en été comme en hiver, pour moins cher, et avec moins d’effet de serre ! |

Je fais des économies d’énergie et… d’impôts ! Pour mon habitation principale, je choisis des équipements utilisant des énergies renouvelables et je bénéficie ainsi de crédits d’impôts. L’installation d’un chauffe-eau solaire me permet d’obtenir 40% de crédit d’impôt.Tout le monde peut y avoir droit, que l’on soit imposable ou non. |

Je plante des haies dans mon jardin pour favoriser la biodiversité. En plantant des haies constituées de différentes espèces, je crée un habitat varié pour les oiseaux, insectes et petits mammifères qui y trouveront également une nourriture diversifiée. Il ne faut cependant pas choisir n’importe quelles haies : je privilégie des espèces locales telles que le charme, le noisetier, le houx, le prunelier ou l’églantier. |

Pour mes plantations, j’utilise des espèces végétales de ma région. Naturellement adaptées à leur milieu, les plantes locales pousseront mieux et seront plus résistantes aux maladies. Je n’aurais donc pas besoin d’avoir recours aux produits chimiques et je préserverais la biodiversité locale. De plus, elles s’intègrent mieux dans le paysage. L’introduction de plantes exotiques est souvent à l’origine de la disparition d’espèces locales. |

Je pense à ne pas supprimer les lieux où nichent les oiseaux. Pour la construction de leurs nids, les oiseaux recherchent les cavités, interstices et arbres morts. Ils apprécieront également les nichoirs que je dispose. |

Je ne m’approche pas d’une couvée ou d’un nid car cela peut remettre en cause la survie des petits. Une femelle qui couve ses petits peut être effrayée par ma curiosité et poussée à abandonner sa progéniture. Les jeunes n’auront plus assez chaud, ne seront plus nourris ni protégés des prédateurs. |

Je transforme mon jardin en paradis pour les oiseaux. J’installe des nichoirs et des abreuvoirs. En hiver, je laisse des boules de graisse (beurre, margarine) mélangées à des graines. |

J’évite de nourrir les oiseaux dès le début du printemps. Au delà des mois de janvier et février, qui sont les plus rudes, la nature reprend ses droits et leur offre une nourriture abondante. Il n’est donc plus utile de les nourrir au risque de pertuber la chaîne alimentaire. |

Je protège les chauves-souris. En France, toutes les chauve-souris sont protégées car menacées de disparition. Ce sont poutant des insectivores bien utiles : moustiques, chenilles, papillons de nuit constituent leur base alimentaire. Je ne les réveille jamais la journée car elles s’épuisent très vite. |

Je participe au grand recensement des papillons. Agents pollinisateurs, proies pour les oiseaux, les batraciens ou les chauves-souris, les papillons jouent un rôle important dans le bon fonctionnement de la nature. La raréfaction des friches naturelles et l’utilisation massive de pesticides a conduit à la disparition de 25% des espèces de papillons dans certaines régions de France. Le Muséum national d’histoire naturelle et l’association Noé ont lancé un programme de recensement ou chacun peut jouer un rôle.

En savoir plus...

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J’aménage une petite mare dans mon jardin qui favorise la biodiversité et assure ma tranquillité. C’est l’habitat idéal pour les grenouilles, crapauds, tritons et poissons qui se chargeront de chasser à ma place les animaux nuisibles, tels que les moustiques, et autres insectes dérangeants. |

J’attire des insectes pollinisateurs dans mon jardin pour favoriser la biodiversité. Les fleurs et les plantes aromatiques (romarin, lavande, thym, ciboulette…) font le bonheur des insectes. Le mieux c’est de jouer la diversité en plantant différentes espèces. |

En ville, je ne nourris pas les pigeons afin de préserver la biodiversité. Les pigeons sont en concurrence avec d’autres oiseaux comme les moineaux ou les mésanges. |

J’observe la nature, même en ville. Cela me permet de mieux connaître la biodiversité. La biodiversité est partout, même près de chez soi. Dans les squares, j’observe les oiseaux, ils y sont nombreux ; je découvre les insectes qui peuplent les plates bandes et les diverses espèces de plantes qui colonisent murs et trottoirs... |

Propriétaire de ma maison, je limite les surfaces de terrasse pour préserver la biodiversité. La construction de sols artificiels limite la pénétration de l’eau et tasse les terrains. Réduire l’artificialisation préserve la richesse biologique des sols. |

Je végétalise la toiture de mon garage ou de mes entrepôts. En couvrant la toiture de plantes à faible racines, je peux isoler de manière durable, tout en attirant les abeilles, les papillons et les autres insectes. Je me renseigne sur les techniques appropriées. En savoir plus |

Je respecte les consignes ou conseils donnés dans mon secteur d’activité pour préserver l’environnement. En effet, dans tous les corps de métiers, des conseils sont donnés pour éviter les pollutions de l’eau et de l’air liées aux produits employés. |

J’utilise au maximum la lumière naturelle en plaçant près des fenêtres mon plan de travail (bureau, atelier...). |

Je ne laisse pas mon ordinateur en veille et j’éteins la lumière quand je quitte mon bureau. Les bureaux sont parmi les plus gourmands en consommation d’énergie : 180 kWh/m2 pour le chauffage et 110 kWh/m2 pour l’électricité (éclairage et bureautique notamment). |

Je participe et j’incite au tri sélectif des déchets pour permettre le recyclage. Outre le papier, de nombreux produits sont recyclables dans nos bureaux, comme par exemple, les cartouches d’encres de l’imprimante. |

Je privilégie le courrier électronique au courrier papier. Il peut être utile et pédagogique d’insérer à la fin du courriel la mention “Economisez de l’encre et du papier : n’imprimez ce message que si c’est nécessaire”. Le papier représente à lui seul 80% des déchets d’une administration. Le traitement des déchets est une source importante d’émissions de gaz à effet de serre. |

Pour mes réunions professionnelles, je pense aux audioconférences ou visioconférences. Ces formats de réunion permettent de réduire considérablement les déplacements professionnels dans certaines branches d’activité, tout en conservant une certaine convivialité. |

J’utilise les feuilles de papier mal imprimées comme brouillon. Il faut savoir que le papier constitue 80 % des déchets produits par une administration. De même, je peux imprimer mes documents recto/verso afin de limiter le nombre de feuilles. |

Je range intelligement le papier neuf : prévoir de ranger les ramettes dans une armoire plutôt qu’en piles près des imprimantes et photocopieurs, afin de ne pas donner l’idée d’une matière première disponible en quantité illimitée et prête à être gâchée ! |

Je pense à faire circuler mes documents car cela permet d’éviter d’en imprimer inutilement plusieurs exemplaires. |

J’achète des produits recyclés : un choix de plus en plus large de papiers, cartons et fournitures recyclés (crayons...) permet de « boucler la boucle », depuis la prévention jusqu’au recyclage. |

Je propose à mes collègues de bureau de partager la même voiture que moi. En plus de la diminution de la pollution, le covoiturage divise les frais de déplacements entre les différents occupants du véhicule. Au delà, le défi d’aujourd’hui et de demain est bien de faire évoluer les pratiques de chaque citoyen par le transfert de l’automobile vers des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement. |

Lorsque je visite une région ou un pays, je respecte les coutumes, la culture, les habitants et les espaces naturels. Et pourquoi ne pas partir à la découverte de régions peu touristiques mais riches en cultures et traditions ? De nombreux réseaux proposent à travers le monde des séjours en milieu rural, à des prix raisonnables. Les revenus tirés de cette activité sont envisagés comme un complément de ressources. Un mode d’accueil et d’échange authentiques pour un tourisme solidaire ! |

Je choisis des lieux d’hébergement où le respect de l’environnement est intégré dans les pratiques de l’exploitant. L’écolabel européen peut guider votre choix. Voir à ce propos le site www.eco-label.com (catégories « hébergement touristique » et « campings »). Je n’oublie pas de garder mes bonnes habitudes ! Je pratique des loisirs propres, avec un minimum de motorisation, et je fais attention à mes déchets. |

Lors de mes voyages, je prends soin de ne pas ramener de plantes, d’animaux, ou des objets dérivés, sans me renseigner. Ramener un souvenir de vacances peut contribuer à la disparition de certaines espèces sauvages. Une ceinture en python, un bracelet en ivoire, un meuble en bois tropical… Le permis CITES garantit que la vente de ces objets est licite, c’est à dire qu’elle ne remet pas en cause la conservation des espèces dans leur milieu naturel (issues d’un élevage ou d’une culture ou prélevé dans le milieu en respectant les quotas). Une règle : se renseigner avant d’acheter. |

Je n’achète pas de bois provenant d’essences menacées. Acheter en priorité du bois avec les labels FSC ou PEFC. Privilégier le bois de provenance locale. Exiger la transparence auprès des lieux de vente : les vendeurs doivent être capable de donner l’appellation commune et le pays d’origine. |

Je ne profite pas de la pauvreté et de la misère que je peux rencontrer. Echanger avec les populations locales et s’adapter à leurs modes de vie est toujours très enrichissant. |

Je respecte les règlements spécifiques aux espaces naturels protégés et je ne sors pas des chemins balisés. En France, les parcs nationaux accueillent plus de 6 millions de visiteurs par an. |

Lorsque j’utilise du papier hygiénique, je l’enterre pour des questions d’esthétique mais également pour qu’il soit plus rapidement décomposé. |

Je ne brûle pas mes déchets en montagne : émissions importantes de dioxines et de nombreux déchets ne sont pas détruits par un simple feu… sans parler du risque d’incendie. En vacances, je garde mes bonnes habitudes. Même en vacances, je continue de trier mes déchets comme à la maison et je ne jette rien dans la nature. Je ne dégrade pas la flore sauvage et je ne perturbe pas la faune. |

Je pratique l’escalade en plein air tout en respectant le rythme de la nature et de la faune. Je me renseigne sur les périodes d’éclosion des rapaces qui nichent dans les rochers et les falaises afin de ne pas les déranger. Je respecte les plantes qui poussent en falaise. |

J’évite de pratiquer des activités motorisées bruyantes et pouvant porter atteinte à la faune et à la flore en dehors des zones réservées à cet effet (4x4, motocross, motoneige...). |

Je m’abstiens de fumer en forêt, car je risque d’être à l’origine d’un incendie. En France, 5000 départs de feu ont lieu chaque année, et en général, 9 feux sur 10 sont dus à l’homme et à ses activités. |

La marche reste le meilleur moyen de découvrir la nature. Encore faut-il rester dans les sentiers et chemins pour ne pas déranger la faune et piétiner les milieux naturels fragiles. |

Nourrir des animaux sauvages bouleverse leur cycle naturel. Par exemple, dans le cas de la marmotte, quelques bouchées de pain troublent son appareil digestif et l’empêche de faire les réserves dont elle a besoin pour passer l’hiver. |

Je pratique mes activités motorisées sur les voies ouvertes à la circulation ou spécialement aménagées. 4X4, motos-neige, quads piétinent régulièrement la flore et effraient les animaux, les perturbant dans leur cycle de vie et leur reproduction. Certaines espèces rares ou menacées et certains milieux naturels fragilisés sont directement détériorés. |

Je ne cueille pas dans la nature une plante que je ne connais pas. Il peut parfois s’agir d’une espèce protégée. Sa cueillette peut entraîner sa disparition et bouleverser son écosystème. |

Je ne jette pas mes déchets quels qu’ils soient dans la nature. 80 à 100 ans, c’est le temps qu’il faut à une simple canette en aluminium pour se décomposer dans la nature. Par ailleurs, les déchets organiques favorisent les espèces envahissantes telles que rats, goélands, pigeons… |

Je pratique la plongée sous-marine avec un centre agréé et spécialisé qui m’informe sur la bonne conduite à tenir. Ne pas jeter l’ancre à proximité de récifs coralliens, maîtriser le mouvement de ses palmes, ne pas toucher ni ramasser de coraux… autant de précautions à suivre pour profiter pleinement du plaisir de la plongée sous-marine, sans contribuer à la disparition des espèces que vous venez admirer. |

Si je fume sur la plage, je ne cache pas mes mégots dans le sable. La plage n’est pas un cendrier. |

En mer, sur un étang ou une rivière, je respecte impérativement le milieu naturel dans lequel j’évolue. J’évite de dégrader des zones sensibles tels que les récifs coralliens et les lieux de nidification et de reproduction de la faune locale : roselières, berges, petits îlots, herbiers à posidonies ou zostera, rivières en périodes de basses-eaux. |

En mer, sur un étang ou une rivière, je préfère des sacs ou paniers un peu lourds pour transporter mes affaires, car un sac trop léger risquerait de s’envoler. De même, je suis particulièrement attentif à tous les objets légers (plastique souple, polystyrène) apportés sur la plage, que le vent risque d’entraîner. |

En mer, sur un étang ou une rivière, je ramasse les sacs plastiques qui flottent dans l’eau et je participe au nettoyage des plages. Les tortues marines, espèces protégées, avalent les sacs en plastique qu’elles prennent pour des méduses et meurent étouffées. |

En mer, sur un étang ou une rivière, j’évite de pratiquer des activités motorisées bruyantes (scooter des mers) et pouvant porter atteinte à la faune et à la flore en dehors des zones réservées à cet effet. |

En bateau, je n’utilise pas mes toilettes marines, surtout si je navigue près des côtes. J’équipe plutôt mon embarcation de cuves à eaux noires. De nombreux ports proposent aujourd’hui des systèmes de vidange. La pollution, en mer comme sur terre, peut nuire à la vie ou à la reproduction de nombreuses espèces, certaines pouvant être sensibles à de très faibles concentrations.La pollution peut aussi favoriser certaines espèces qui prolifèrent au détriment de toutes les autres. |

Pour mes pêches aux coquillages et crustacés, je respecte les quantités et les tailles autorisées. Ce sont des ressources fragiles et indispensables à l’écosystème marin. |

Je respecte le milieu marin quand je fais de la plongée sous-marine. Je m’abstiens de remonter quoi que ce soit, j’évite de nourrir les poissons et je fais attention à ne pas détériorer les fonds marins avec mes mains et mes palmes. Le moindre contact avec du corail peut avoir des effets irréversibles sur son développement. |

Pour mes pêches en mer, je respecte les tailles de capture minimales et le matériel autorisé. En pêchant des poissons en dessous des tailles autorisées, j’empêche le renouvellement naturel des espèces et je réduis les ressources. Même règle lors de mes achats : je me renseigne sur les tailles réglementaires et je n’achète pas de poissons ou crustacés en dessous de ces tailles. |

Pour la pêche aux oursins, je respecte les périodes d’autorisation de pêche, les quantités et les tailles minimales de capture. Je dois me renseigner ! En France, la pêche aux oursins est autorisée du 1er septembre au 30 avril, sauf dans les Bouches du Rhône où elle l’est seulement du 1er novembre au 31 mars. A pied, je peux prélever 4 douzaines par personne et en mer, je suis limité à 12 douzaines par personne. La taille minimale est de 5 cm sans les piquants. |

En mer, sur un étang ou une rivière, je prends soin de remplir proprement les réservoirs de carburant de mon embarcation. Le meilleur moyen est de le faire sur le quai et d’utiliser un entonnoir suffisamment grand pour ne pas répandre de carburant dans les eaux du port. |

A bord de mon embarcation, j’utilise de l’eau sans détergent. Je préfère le savon de Marseille ou alors je m’abstiens de faire la vaisselle à bord. Les ports proposent toutes sortes d’équipements pour améliorer la vie à bord (sanitaires, bacs à vaisselle, douches). |

J’évite les huiles solaires. Les couches d’huiles solaires forment un écran à la surface de l’eau qui ralentit la photosynthèse, et donc la vie végétale, près des côtes. Il vaut mieux utiliser des laits solaires qui se dissolvent dans l’eau. |

Je bannis les produits toxiques pour laver mes embarcations. Je privilégie le lavage à l’eau claire et au savon de Marseille en respectant les doses indiquées. |

J’utilise des produits naturels pour me débarrasser des insectes et non des produits chimiques dangereux en aérosol. |

En voyage, je pense écotourisme. Je préfère des infrastructures touristiques qui utilisent de manière durable les ressources disponibles sur place (eau, nourriture, électricité). Ces structures prennent aussi en compte le respect de la biodiversité dans leur politique. |

Je ne sais pas quoi faire pendant mes vacances ? Et pourquoi ne pas participer à des chantiers d’éco-volontariat ! Participer au nettoyage des plages au printemps, partir pour protéger les grands mammifères marins, restaurer des sites naturels en France et à l’étranger… Voyages, découvertes, sensations fortes et convivialité sont garantis. Je me renseigne auprès des associations de protection de la nature. |

Pour mes invitations, je pense à utiliser Internet. De nombreux sites proposent des modèles de cartes virtuelles, avec graphisme en couleurs, illustrations, insertion de photos…cela évite une consommation excessive de papier ! |

J’utilise le tissu ou bien de grands draps en tant que nappes ! Les nappes jetables en papier sont à éviter : outre la production de déchets, elles ont l’inconvénient de ne pas absorber les boissons renversées. |

Pour la décoration, pourquoi ne pas utiliser des objets insolites de récupération ? Cailloux, coquillages, pommes de pin ou feuilles mortes... l’occasion d’exprimer sa créativité et de donner une tonalité particulière à la rencontre. |

Je propose de la vaisselle traditionnelle pour mes convives (porcelaine, verre, inox...) ou bien en plastique réutilisable (comme pour le camping). Je peux imaginer des systèmes de reconnaissance, pour que chacun puisse garder son verre tout au long de la fête : pastilles adhésives, rubans ou mini pinces à linge de couleurs (réutilisables à chaque fête). |

Si je reçois beaucoup de monde, je peux emprunter ou louer le matériel nécessaire. |

Je privilégie les produits présentés en grande contenance pour limiter les déchets d’emballages. Je pense aux « cubitainers » pour les boissons ! De même, si chacun se propose d’amener quelque chose à boire ou à manger, je désigne parmi mes amis un coordonateur (ou une coordonatrice) éclairé(e), pour veiller au bon équilibre de l’ensemble des contributions. |

En voiture, je stabilise ma vitesse à un niveau modéré ce qui me permettra d’économiser plus d’un litre d’essence pour 100 km parcourus (pour une petite voiture). Les voitures particulières sont responsables de 57% des émissions de CO2 des transports routiers, qui jouent un rôle majeur dans l’accroissement de l’effet de serre. Si j’ai une quantité importante de bagages à transporter, j’utilise une remorque plutôt qu’une galerie ce qui me permet d’économiser jusqu’à plus de 15 % de consommation d’essence à 120 km/h. |

Je ne passe pas à côté du contrôle technique de mon vehicule. Un bon réglage de son moteur, c’est 20% de pollution en moins et 10% de consommation de carburant en moins. |

Pour ma sécurité et pour l’environnement, je respecte les limitations de vitesse. Lever le pied de l’accélérateur entraîne une diminution de la consommation de carburant et donc une réduction d’émission de gaz carbonique. L’impact potentiel du respect des limitations de vitesse s’élèverait à 3 millions de tonnes de CO2 ! |

Pour mes déplacements, je calcule la distance à parcourir, la possibilité d’utiliser un autre mode de transport que la voiture (train, avion) qui s’avère bien souvent moins fatiguant et plus économique, surtout si je réserve ma place à l’avance. |

Pour mes déplacements, je privilégie le vélo, le roller, la trottinette ou la marche à pied si j’ai à effectuer un court trajet en ville. J’évite ainsi de perdre du temps dans les embouteillages ou dans la recherche d’une place de stationnement souvent payante, et en plus, c’est bon pour la forme ! |

Et pourquoi ne pas laisser les enfants se rendre à l’école à pied ? Sachant qu’il suffit de 8 minutes pour parcourir 500 m à pied et que, en France, 90% des enfants habitent à moins d’1 km de leurs établissements scolaires et qu’il est conseillé aux enfants de faire 20 à 30 mn d’exercice physique tous les jours...CQFD ! |

De même, en se déplaçant à pied ou à velo en ville, les enfants apprennent plus rapidement à s’orienter, à être prudent et autonome. En voiture, les enfants se laissent guider et ne sont donc pas acteurs de leurs déplacements. Rendons-leur service dès maintenant en leur faisant perdre le reflexe du "tout voiture" sur les courtes distances. Pour mes déplacements un peu plus longs en ville, je choisis le bus, le métro ou le tramway. Non seulement ils émettent moins de CO2, luttent contre la pollution atmosphérique et en plus on peut y lire, discuter et même s’y reposer ! |

Si je suis obligé(e) d’utiliser ma voiture, j’adopte la zen attitude ! Je démarre en douceur afin d’éviter une surconsommation coûteuse et de forts rejets polluants et je conduis en souplesse, ce qui représente plus de 40 % d’économie en terme de consommation d’essence et de rejets d’émissions polluantes. |

J’ai besoin de changer de voiture ? Je choisis un véhicule qui convient à mes besoins. Les grosses voitures (dotées de gros moteurs) consomment beaucoup plus de carburant que les petites voitures, à vitesse et distance parcourue équivalentes. Je pense à comparer les Etiquettes Energie apposées sur les lieux de vente. |

Pour certains déplacements, je propose à mes voisins ou à mes collègues de partager la même voiture. Au-delà de la diminution de la pollution, le covoiturage divise les frais de déplacements entre les différents occupants du véhicule et favorise la convivialité. |

De même, pour me rendre au travail, je peux éviter d’utiliser ma voiture sur l’ensemble du trajet. En la déposant dans un parking à proximité d’une station de bus ou de métro, je peux continuer mon trajet en transport en commun. Un moyen efficace de limiter les émissions de CO2. |

Je fais laver ma voiture dans une station de lavage, car ce lieu est équipé de circuits d’évacuation des produits de lavage. Cela me permet également d’économiser environ 200 litres d’eau. |

Je n’oublie pas de faire contrôler régulièrement ma voiture ou ma moto, notamment le filtre à air et le pot d’échappement. Une voiture bien réglée représente 20 % de pollution en moins et 10 % de carburant économisé. Par ailleurs, les pots d’échappement « bricolés » génèrent des pétarades qui gênent, notamment la nuit, des dizaines de milliers de personnes dans les grandes villes. |

Je pense aux produits écolabellisés. Le choix de produits écolabellisés participe à la prévention des déchets. En effet, la réduction des déchets est couverte par les exigences des écolabels, à côté d’autres critères comme la limitation des rejets dans l’eau, dans l’air, de la consommation d’énergie, du bruit... Deux écolabels officiels sont délivrés en France : la marque française NF Environnement et l’Ecolabel européen (valable dans tous les pays de l’Union européenne). Choisir des produits écolabellisés est la seule façon d’avoir une garantie concernant la qualité écologique des produits, avec une vérification par un organisme indépendant (AFNOR Certification). |

Je privilégie les produits issus de l’agriculture biologique qui est un mode de production végétale et animale (sans engrais, ni fongicide chimique, ni herbicides), respectueux des équilibres écologiques, de la fertilité des sols et du bien-être des animaux. |

Je pense aux produits issus du commerce équitable. Le commerce équitable est un partenariat fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce international. Il offre de meilleures conditions commerciales aux producteurs défavorisés, principalement des pays en développement, en garantissant les droits fondamentaux et des modes de production respectueux de l’environnement. |

Je profite des fruits et des légumes de saison. Un gratin de courgettes et une salade de fraises en plein mois de janvier, c’est aujourd’hui possible mais ça coûte très cher à l’environnement. Ce menu nécessite des serres surchauffées ou un acheminement de pays lointains et donc une consommation énergétique très importante, contribuant au réchauffement climatique et à la perte de biodiversité. De plus, la consommation de ces produits se fait au détriment des filières locales plus favorables à la biodiversité. |

Je reste curieux quand je fais mes courses. Prendre le temps de redécouvrir des variétés de fruits et légumes oubliées et leurs qualités gustatives. Par exemple, pour les pommes, débusquer la roubinette, la reinette du Mans, la clocharde, la patte de loup ou la transparente de Croncels… |

Une règle d’or chez le poissonnier. Je me renseigne sur les tailles règlementaires et n’achete pas de poissons ou crustacés en dessous de celles-ci. En effet, le prélèvement d’individus trop petits empêche le renouvellement naturel des espèces et contibue à la diminution de la ressource. |

J’évite les produits à usage unique tel que les lingettes, les mouchoirs jetables, les rasoirs jetables, les couverts jetables...Je préfère les alternatives durables : rasoirs, brosses à dents où seule la tête est changée... De même, si les lingettes sont pratiques, elles ne sont pas faites pour être utilisées systématiquement. Elles coûtent cher et augmentent le tonnage de déchets non recyclables. Je les réserve pour le sac à main, les voyages … |

Je choisis des produits concentrés (assouplissants, lessives) en respectant les dosages donnés par le fabriquant. |

Je choisis la savonnette qui génère moins de déchets qu’un gel douche étant donné qu’elle ne requiert aucun flacon. |

J’évite les aérosols. Souvent bien pratiques, ils nécessitent cependant un gaz de propulsion qui peut contenir des produits inflammables. Aussi, je préfère le petit vaporisateur, beaucoup plus économique, ou les déodorants bille ! |

Je pense aux éco-recharges pour les lessives, le savon liquide...qui représente une économie d’emballages de 75 % par rapport à un emballage rigide. |

J’évite les produits avec des emballages sur-dimensionnés. Les produits en vrac ou achetés "à la coupe" sont intéressants car ils ne présentent pas de suremballage. |

Je privilégie les emballages carton qui pourront rejoindre la collecte selective des emballages tandis que le sachet plastique finira dans les déchets non recyclables. |

Je pense aux produits présentés en grande contenance, tel que les formats familiaux, tout en vérifiant que tout pourra être utilisé avant la date de péremption. |

Pour le transport des marchandises, j’oublie le sac jetable et je passe aux sacs durables ! Pour cela, il peut être utile d’emmener avec soi un sac réutilisable, éventuellement pliable, en le mettant dans son sac. Toute voiture devrait également être équipée d’un (ou des) sac(s) prêt(s) pour des achats prévus ou non. |

Pour faire mes courses, la voiture est de loin la solution la moins rentable. Des solutions rentables existent : * rendez-vous à l’hypermarché 1 à 2 fois par mois pour les produits lourds et encombrants. * penser aux services de livraison à domicile (internet, téléphone) * profiter des commerces de proximité et des marchés pour vos produits frais, fruits et légumes. |

Et pourquoi ne pas en faire profiter mes voisins ? Je demande à mes voisins s’ils veulent que je leur ramène quelque chose. C’est un moyen efficace pour éviter les déplacements à répétition et d’entretenir de bonnes relations de voisinage. |

Réduisons vite nos déchets, ça déborde Chaque citoyen peut, par des actions concrètes et simples, œuvrer au quotidien pour limiter la croissance constante de la quantité de déchets que nous produisons. |

- Chaque année, un million de tonne de courrier non adressé Nos boîtes aux lettres se trouvent souvent remplies par des prospectus, des publicités, ou des journaux gratuits. Ces courriers non adressés correspondent en moyenne chaque année à 40 kg par foyer. Les publicités des grandes surfaces représentent 58% de ces quantités, les journaux gratuits d’annonces 18%, le commerce local14%, le reste correspond aux services et aux publications des collectivités locales. |

- Moins de prospectus dans sa boîte aux lettres, c’est possible Pour ceux qui ne lisent pas les imprimés non adressés, et désirent ne plus les recevoir dans leur boîte, il est possible d’apposer sur sa boîte aux lettres un autocollant ou une étiquette, mentionnant le refus de recevoir ces imprimés. Ces autocollants mentionnent en général le souhait de continuer à recevoir l’information de sa collectivité.

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