Catégorie : Menuiserie
Edifice de conservation : église paroissiale
Matériaux : noyer : taillé, doré
Description : Trois panneaux au centre : un miracle accompli par Saint Martin, patron de la paroisse, les latéraux la Décollation de Saint Jean-Baptiste et l'Assomption de la Vierge.
Etat : oeuvre restaurée
Précision état : Redorure en 1867.
Auteur(s) : Castelbon Vital (architecte)
; Boisson Simon (sculpteur)
Siècle : 4e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
Date(s) : 1677 ; 1867
Historique : Simon Boisson, sculpteur à Montpellier. Vital de Castelbon, architecte de Poeységur. Accord conclu le 2 octobre 1677 entre eux et Simon Junca, curé de Vic et les consuls, pour 2200 livres. En 1867, les deux panneaux latéraux furent séparés de la partie centrale et installés au-dessus d'autels dans les chapelles. On redoré alors le tout. Le triptyque fut reconstitué en 1950.
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3 choses au moins sont remarquables dans ce triptyque:
A) les bases des deux colonnes torsadées (solomoniques - qui encadrent le miracle de St-Martin ressuscitant l'enfant) sont ornées de plumes dépassant des tores supérieurs , ce qui est une allusion directe au baldaquin de St Pierre de Rome du Cavalier Bernin édifié en 1627 où l'on rencontre un motif similaire.
Référence stylistique et/ou idéologique à la primatie du Siège de Rome? Argumentaire visuel à tendance apologétique?.... N'oublions point que les querelles religieuses sont encore présentes dans de nombreux esprits et que l'emprise croissante du pouvoir monarchique suscite une activité symbolique intense (cf. Versailles)....
B) Dans le panneau central, au registre du bas représentant un épisode de la vie de St Martin (où celui-ci ressuscite un enfant) le personnage de gauche pleure. L'intensité de son émotion est suggérée par un bord de sa robe qui trace un S tourmenté au mileu de son corps. Cette tradition du "drapé émotionnel" est berninienne aussi; que l'on pense au drapé du St Longin du Bernin à St Pierre du Vatican qui peut avoir servi de modèle à Boisson pour l'exécution de se personnage.
C) Par contre, l'absence dans le retable, de nombreux amortissements verticaux (pots à feu ou sculptures manquants sur la corniche) font mémoire de nombreux remaniements hasardeux, rompant la cohésion du programme et l'harmonie du projet originel.(Entre les tirets: note ajoutée par Georges Pécarrère)
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Date protection : 1953/11/05 : classé au titre objet
Statut juridique : propriété de la commune
Type d'étude : liste objets classés MH